- sous-ministre
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sous-ministren. (Québec) Haut fonctionnaire auquel un ministre confie l'administration de son ministère. La sous-ministre de l'éducation. (V. secrétaire d'état.)⇒SOUS-MINISTRE, subst. masc.A. — HIST., DR. CONSTIT. Ministre en second, chargé d'assister ou de remplacer un ministre. Je dirai donc aux poètes comiques (...): Attaquez les ridicules des classes ordinaires de la société; n'y a-t-il donc que les sous-ministres de ridicules? (STENDHAL, Racine et Shakspeare, t. 1, 1825, p. 110). Sous l'Ancien régime, les « secrétaires d'État » étaient tout simplement ce que nous appelons aujourd'hui les ministres. Dans le langage actuel, ils sont des sous-ministres (VEDEL, Dr. constit., 1949, p. 440).B. — Région. (Canada). ,,Administrateur principal d'un ministère`` (DUBUC-BOUL. Québéc. 1983). C'est au ministre que revient la responsabilité de choisir son sous-ministre (DUBUC-BOUL. Québéc. 1983). M. Claude Morin, sous-ministre des affaires intergouvernementales (Le Monde, 19 juill. 1969, p. 4, col. 4).Prononc.:[
]. Étymol. et Hist. 1. 1549 soubministre « serviteur » (EST.); 2. 1679 « ministre en second » (RETZ, Mém. ds Œuvres, éd. A. Feillet, t. 1, p. 146); 3. 1969 région. (Le Monde, loc. cit.). Dér. de ministre; préf. sous-.
sous-ministre [suministʀ] n. m.ÉTYM. 1679; soubministre « serviteur », 1549; de sous-, et ministre.❖1 Vx ou hist. Ministre en second.2 (XXe). Secrétaire d'État, au Québec. || « Un projet de création de “parlementaires en mission”, c'est-à-dire de ce qu'on appelle au Québec des “sous-ministres” » (le Nouvel Obs., 16 oct. 1972, p. 33).
Encyclopédie Universelle. 2012.